Depuis, semble-t-il, le pays a connu un endettement plus raisonnable.
Mais qu'en est il des ménages ? Fort nombreux sont ces derniers qui ont investi dans des maisons, avec des taux souvent variables et sur des durées de l'ordre de 50 à 60 ans. Presque des prêts-relais.
Or les prix baissent, ici aussi. Ceux qui doivent revendre car ils ne peuvent plus rembourser se trouvent en situation délicate : ils perdent une bonne partie de leur mise de départ.
Ce qui me paraît inquiétant, c'est d'avoir entendu il y a peu une remarque d'une suédoise, disant tout simplement: "Comme tout le monde, nous avons acheté. Comme tout le monde, nous ne saurons pas quoi faire en cas de chômage prolongé. Et comme tout le monde est dans le même cas, l'état ne pourra pas laisser tout le monde le bec dans l'eau. Donc il fera quelque chose pour nous sauver en cas de crise persistante."
Ce qui me paraît inquiétant, c'est d'avoir entendu il y a peu une remarque d'une suédoise, disant tout simplement: "Comme tout le monde, nous avons acheté. Comme tout le monde, nous ne saurons pas quoi faire en cas de chômage prolongé. Et comme tout le monde est dans le même cas, l'état ne pourra pas laisser tout le monde le bec dans l'eau. Donc il fera quelque chose pour nous sauver en cas de crise persistante."
Il s'agit là de la plus belle des démonstrations du rôle du politique dans la régulation de l'irresponsabilité des gens. A force d'avoir laissé les suédois s'endetter, l'état se trouve condamné à réussir : maintenir un taux de chômage bas, ou laisser tout l'édifice s'écrouler.
L'année qui vient va être décisive.
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Mise à jour : Un suédois, à qui je parlais de ce message blog, m'a fait comprendre qu'il ne trouvait pas cette attitude trés responsable; ce qui peut se traduire en langue française par "elle est tarée". Comme quoi ce n'est peut être pas si répandu comme attitude. Mais l'endettement suédois reste important...
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