Sommeil, sommeil, j'irai où tu iras

...mais apparement, ce n'est pas en Suède.

Le sommeil est un sujet profond par ici. On en parle, on en reparle, et chaque année voit revenir ses soucis, identiques.

Il se trouve que nous sommes des animaux. Notre corps tend à se caler avec la lumière. C'est physique, nous avons besoin de dormir lorsqu'il fait sombre, nous sommes en pleine forme sinon.

L'impact en automne finissante est dévastateur en ce qui me concerne. J'ai sommeil, bien sûr; mais surtout, j'entre dans l'hiver avec une sorte de lourde fatigue permanente. Cette dernière ne se traduit pas forcément par du sommeil de bonne qualité. Il s'agirait plutôt d'un poids à porter.

L'impact au printemps est plus agréable, mais tout aussi difficile à gérer : allez donc expliquer à vos enfants qui se réveillent dans la nuit qu'il fait jour depuis plusieurs heures, mais que c'est encore l'heure du dodo... les réveils à 4h du matin sont assez compliqués à gérer pour Albane.

Et chaque année, le cycle reprend. Fatigue en automne, hyperactivité au printemps.